Le secret pour bosser efficacement

Salut toi!

Dans ce post, je vais te donner LE secret pour bosser efficacement quelque soit ton domaine d'expertise.

D'arrêter de n'être qu'un perroquet à savoir ingurgité comme papa ogre a niacké tous ses rejetons quand le petit poucet l'a bien b***é : Sans réfléchir.

Une manière de connecter plus de deux neurones entre eux et de construire de vraies réflexions

Qui mèneront à de vrais débats, et de vraies hypothèses.

Pour pouvoir aller fouiller un peu à la recherche de vraies innovations.

Et pas juste à enrichir un concours de celui qui à la plus grosse..... Encyclopédie.

T'es prêt?

Je te donne le secret?

"Entrecroiser les savoirs"

Attends je te montre.

Aujourd'hui c'est jeudi

Et le jeudi, pour moi, c'est mon moment  "j'apprends la vie"

En gros, nez dans les bouquins, les podcasts, les webcasts, les tiktokeries, les youtuberies...

Mains dans la digitalerie de Pubmed, Cairn, wikipedia, Mickey magazine et Le grand manuel des castors juniors.

Bref... Là, j'écoutais tranquillement un podcast sur Traumas, troubles dissociatifs et théorie polyvagale histoire de pauser le cerveau

Quand tout à coup

Bimm...

Une envie soudaine de reprendre La règle de Hebb.

La règle de Hebb c'est : cells that fire together, wire together

En vrai c'est plus complexe... Mais ça résume de manière basique que la plasticité neuronale repose sur la stimulation synchrone de neurones.

En gros, si deux neurones sont excités ensemble par un même stimulus global, alors ces deux neurones, s'ils sont assez proches, vont pouvoir créer, ou renforcer leur lien synaptique.

Renforcer... Ce mot m'a alors fait TIIIIIIILLLLLT

Et si on reprenait alors les théories de conditionnement de Pavlov (Kiki le chien qui réclame ses croquettes en appuyant sur un bouton) et Watson (Albert le petit bébé a qui on foutait une chataigne de décibels dès qu'il voulait caresser ratatouille)

Ainsi que la loi de l'effet et la loi de l'exercice avancées par Thorndike dans les années 50...

Ben pouf...

On tombe sur la théorie connexionniste. Ou de quelle manière percepts (concept de perception d'un environnement) et comportements (concept d'action au sein d'un environnement) sont intimement liés, subjectifs, programmables, renforçables et corrigibles.

Et là tu te dis, d'un coté, son de cloche des neurosciences, que toute action de stimuli initial provoque des interliens entre les neurones.

Et que dès que ce stimulus est répété, alors l'engramme (l'ensemble du réseau qui s'est connecté lors de l'apprentissage de l'action) s'active et le reste du réseau neuronal est inhibé. Renforçant ainsi l'apprentissage de l'engramme et ses connexions.

Mais si une action est assez similaire (mais pas égale) elle provoque l'excitation de l'engramme principal et d'un engramme secondaire, qui vont créer de nouvelles interconnexions, pour former un nouvel engramme, tout en ayant la possibilité de gardes les deux engrammes parents.

De l'autre, on a la psycho comportementale qui dit :

Un comportement associé à une récompense (ou à une punition) sera associé à l'environnement (situation, contexte, stimulus....) qui l'a déclenché

C'est la loi de l'effet.

Mais aussi

Plus le sujet se comporte de la même manière dans une situation donnée, plus l'association entre cette situation (l'environnement, le contexte, le stimulus) et ce comportement seront associés

C'est la loi de l'exercice.

Et là tu creuses un peu...

Tu te dis "attends.. Il sont sérieux les mecs, ils disent quasi la même chose avec leur charabia et ils n'arrivent pas à communiquer entre eux pour se dire qu'il y a peut-être un truc en commun à faire?"

Et repaf!!!

Tu te rends compte que 50 ans avant, à la fin du 19eme siècle, il y a un type pas trop connu et au nom sorti tout droit d'un traumatisme avec sa mère...

Ah oui...

Sigmund Freud...

Qui a juste écrit un petit courrier à un copain (un sms à un refré...)

Wilhlelm Fliess

Pour lui dire "Hey!! tu as remarqué comme les neurones pourraient modifier leurs connexions entre eux par des barrières de contact? ça pourrait expliquer biologiquement les modifications du comportement chez des sujets avec un comportement un peu chelou!"

Ce sera publié (avec ses vrais mots de l'époque) dans "Projet pour une explication physiologique des phénomènes psychiques" (1895-1896)

Et du coup c'est là où je veux en venir :

Dans les traumas... Tout le monde flippe de partir en Regression associative parce que ça "pourrait renforcer le trauma"

Ben oui... Bien sûr que ça peut... C'est ce que tous ces mecs gueulent depuis presque 150 ans.

Si tu es là, comme un légume vert, sur ta chaise, à laisser ton sujet flamber tout seul devant sa scène de guerre qu'il revit pour la 100eme fois, c'est sûr que tu ne pourras que participer à renforcer les interliens neuronaux (ça c'est pour les neurospécialistes de la toile) ou cognitifs (ça c'est pour les branchés psycho) qui provoquent chez lui potentiellement tous les symptômes et tous les diagnostics possibles de sa déconstruction identitaire provoquée par SA PERCEPTION DE l'évènement!

attends je reprends mon souffle...

Mais, si le sujet t'offre l'opportunité de bosser en regression associative, parce qu'il s'y retrouve pendant sa transe, et que tu sais gérer et l'accompagner, tant émotionnellement (en sachant moduler sa charge émotionnelle et jouer sur la yerkes et dodson scale) que cognitivement (en posant les bonnes questions et en l'orientant sur les éléments qu'il perçoit au sein de son souvenir) alors, le stimulus n'est plus le même...

Il ne vit pas qu'une regression associative... Il ne revit pas que sa perception traumatique de l'environnement. (sa guerre)

Il revit le stimulus de départ (sa guerre) avec tous les éléments supplémentaires que lui apporte ton accompagnement.

Et donc la possibilité d'activer en plus de l'engramme lié aux percepts qui provoquent le comportement traumatique du sujet face au stimulus, les activations des neurones qui vont lui permettre de s'ouvrir aux percepts du stimulus qui sont restés inhibés par l'engramme initial.

Ce qui ouvre la porte à la création de nouveaux interliens neuronaux, donnant de nouveaux interliens cognitifs, donnant un nouveau comportement, et à de nouvelles perception de l'évènement perçu jusqu'alors comme traumatique.

Et donc potentiellement d'ouvrir la voie vers une résilience.

Et pendant ce temps il y a encore des gens qui classifient un trauma en fonction de l'évènement... Parce qu'ils ont lu ça dans science et vie junior.

Ou qu'ils ont bien appris leur cours de psycho par coeur 

Sans rien piger de ce que ça voulait dire.

Tu as des infos sur un truc, va chercher les autres sons de cloches. Va même chercher tous les putains de clochers de tous les putains de village environnants qui ont le même type de population

Tout ça c'est une métaphore... Commence pas à partir en rando...

Tu as entendu un positionnement ou une "vérité" qui te semble pertinente parce qu'elle a été dite par machin truc super célèbre.

Va chercher ce qui vient confirmer, mais aussi infirmer ce point de vue.

Enrichis le de toutes les publications, avis, formations qui touchent des secteurs différents du tien, mais complémentaires.

Entrecroise toutes tes données, trie, et tire des hypothèses.

En un mot : Réfléchis!

Bref. Si tu as kiffé tout ce que je viens de te partager, ben dis toi que mon bouquin "a la lumière de nos traumas" c'est de la même graine.

Mais en plus accessible quand même.

Et imagé par des séances décortiquées.

Et même une séance filmée.

Dans un bouquin oui... Filmée, une vidéo.. Dans un bouquin..

Je suis trop ouf..

Pour le plus compliqué ( et le plus formateur, renversant et lessivant) , c'est à la formation trauma qu'il faut venir en cliquant ici

Il reste des places En suisse dans 10 jours et à Grenoble en décembre.